Le téléphone fixe est en train de devenir un dinosaure, un déclin qui a commencé avec l’apparition des portables. Cette tendance, d’abord visible chez les particuliers s’est peu à peu étendu au bureau, notamment dans l’adoption d’outils unifiés comme Skype par les grosses entreprises. Même si les téléphones fixes ne vont pas disparaître de sitôt, ils sont certainement une espèce en voie de disparition. L’email est encore plus vieux que le World Wide Web. Alors qu’il a été concurrencé par des outils tels que la messagerie instantanée ou d'autres outils de collaboration, l’email reste un outil de communication clé. Plus récemment, des outils comme Asana, Slack, Trello ou encore Podio ont vu le jour et ont gagné en popularité. La singularité n'est pas que le nom d'une université ou d'un mode de pensée vulgarisé par Ray Kurzweil. C'est aussi un levier d'innovation que décrypte Olivier Ezraty dans un billet publié sur son blog et que nous vous proposons de (re)découvrir ici. Il nous trace les prémices d'une nouvelle industrie, la "Singularity Industry". Si tout cela relève d’un mélange de prospective, de science et d’économie fiction, il n’en reste pas moins que de nombreux projets de recherche et industriels se situent déjà dans cette trajectoire. Leur impact sera probablement bien plus important sur notre vie et sur l’économie que les actuelles uberisation, nestification et autres transformations numériques du moment. C’est ce que je voudrais creuser ici, histoire de lancer un nouveau débat ! Et aussi, d’alerter sur l’importance politique de ce sujet.
Ces thèses se retrouvent plus ou moins vulgarisées dans l’esprit du grand public au travers de livres et de films de science fiction. Nous avons eu le lointain ordinateur HAL de 2001 : a Space Odyssey de Stanley Kubrick en 1968. Et plus récemment en 2014, Her qui raconte l’histoire d’un quidam qui entretient une relation à distance avec une femme qui s’avère être un logiciel, Transcendance qui raconte celle d’un chercheur qui arrive à transplanter son intelligence dans un ordinateur et à survivre à sa mort, le reste partant en sucette un peu comme dans Lucy de Luc Besson, et enfin, Ex Machina (2015) qui raconte la relation entre un homme et une humanoïde cherchant à s’humaniser, version modernisée et noire de Bicentenial Man (1999). La singularité est un credo qui commencer à opposer les progressistes de la technologie d’un côté et de l’autre, ceux qui au contraire mettent en avant les dangers associés. La conférence française dont les sessions sont disponibles en vidéo met bien en lumière cette opposition.
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