GAGNER DU TEMPS, DONC DE L'ARGENT
Au-delà de ses péripéties, reste à savoir comment a été utilisé l'argent ainsi reçu. Certains expliquent qu'il a été indispensable pour monter l'entreprise. C'est le cas de tous ceux qui n'ont pas d'apport ou d'épargne. Certains, tel Aurélien*, expliquent que sans cette aide il n'aurait jamais crée son entreprise. Charles* parle plutôt de confort. Plus âgé, il avait des économies : "la différence c'est que j'ai moins pioché dans mon épargne. Et pendant 15 mois, j'ai pu travailler dans une relative tranquillité". Cela évite de devoir faire une levée de fonds dès le départ, au moment où on a seulement une idée et où le financement est le plus risqué. Amaury* confirme que ce système arrange aussi les venture capitalistes : "Quand tu touches le chômage tu rassures les investisseurs, qui ne sont pas très contents quand leur apport sert à payer des salaires". Et décidément rationnel, il poursuit ; "c'est même parfois un critère pour choisir ses associés au départ : une personne qui a le chômage sera moins flippée". Mais c'est aussi une aide qui aide les entreprises à se développer ou pas. Charlotte* avait l'idée de créer une entreprise. Alors qu'elle était sans emploi malgré elle, elle a tenté l'aventure entrepreneuriale avant de réaliser que ce n'était pas pour elle. Pour d'autres, cela a été plutôt un accélérateur en leur offrant une meilleure situation de trésorerie. " J'ai pu embaucher une assistante au bout de six mois, explique Xavier*. Si j'avais dû me payer un salaire, je ne l'aurais pas embauchée aussi rapidement ".Le cabinet rappelle que les équipements mobiles sont devenus la plate-forme de prédilection des joueurs avec 35 milliards de dollars de chiffre d'affaires, soit 37% des ventes de jeux dans le monde entier (les ordinateurs portables ne représentent plus que 34% et les consoles 29%). Si la tendance est générale, le marché du jeu africain bénéficie de deux caractéristiques propres au continent : l’émergence de smartphones low cost (environ 120 millions de smartphones usagés devraient être échangés en 2016) et la croissance du marché de l’occasion. Malgré un revenu moyen bien inférieur aux mobinautes occidentaux, les africains accèdent désormais de plus en plus aux mobiles connectés. Pour l’étude Deloitte, le développement du jeu sur mobile profite à la fois à l’industrie du jeu qui multiplie les partenariats avec les opérateurs locaux et aux ingénieurs africains à qui une dizaine d’intégrateurs de jeux locaux proposent de nouveaux débouchés. La sécurité aérienne n'est pas au bout de ses peines. Chris Roberts, un expert en cybersécurité américain, est sous le coup d'une enquête du FBI car il aurait piraté à de nombreuses reprises les systèmes électroniques d'avions de ligne depuis 2011. Des failles contre lesquelles il aurait mis en garde les constructeurs Boeing et Airbus par le passé. La cybersécurité est sur le devant de la scène alors que de plus en plus de systèmes critiques deviennent connectés, et la sécurité aérienne n'est pas épargnée. En témoigne l'histoire de Chris Roberts, un expert en cybersécurité qui s'est fait arrêté le 15 avril et a vu son matériel (dont deux ordinateurs) saisi par les autorités au débarquement d'un vol United Airlines entre Chicago et Syracuse (état de New York). Roberts avait posté un message plus tôt dans la journée lorsqu'il se trouvait sur un autre vol, entre Denver et Chicago, indiquant une intention de "jouer" avec les systèmes de bord de l'appareil.
Il aurait réussi par ce biais à surveiller le trafic aérien au travers d'un système installé dans le cockpit. Le document du FBI indique même qu'il aurait eu accès en une occasion au système de gestion de la poussée de l'appareil et pris le contrôle de l'un des moteurs de l'avion, lui donnant l'ordre de "monter" et faisant ainsi faire à l'appareil un mouvement de rotation sur le côté. Une déclaration dont Chris Roberts affirme qu'elle est incorrecte et a été sortie de son contexte. A noter qu'il avait aussi déclaré avoir effectué cette manoeuvre lors d'un entretien donné à Wired en avril, mais dans un environnement simulé, ce qui change beaucoup de choses. Dans ce même entretien, il expliquait avoir contacté Boeing et Airbus à plusieurs reprises par le passé pour les prévenir des failles de leurs systèmes, sans que les constructeurs y donnent suite. L'enquête se poursuit et Chris Roberts n'a pour l'instant pas été inculpé, la faisabilité de ce type de piratage (accéder aux systèmes critiques de l'avion depuis son système de divertissement en vol) restant à démontrer. L'incident a cependant poussé le FBI et la Transporation Security Administration (TSA) à mettre en garde les compagnies aériennes contre les voyageurs essayant de se connecter aux systèmes internes des appareils. Mise à jour au 19/05/2015 : Le site Ars Technica a déniché une vidéo d'une présentation datant de 2012 intitulée "By Land, By Sea, By Air" dans laquelle Chris Roberts affirmait déjà avoir pénétré le firewall d'un Boeing 737. Il y prétendait également avoir réussi à accéder aux systèmes de communication que la Nasa utilise pour la Station spatiale internationale, et avoir pu changer la température à bord de la station (voir la vidéo ci-dessous, à 47 minutes). Des propos qui ne tendent pas à crédibiliser ses déclarations plus récentes... ANALYSE Au-delà de l'engouement médiatique, l'intérêt du public pour la réalité virtuelle sera jugé par le marché en 2016. Et Google, qui domine déjà le marché du smartphone avec Android, compte bien s'y imposer. Mais la transition des kits low-cost en carton vers une solution plus sérieuse risque de s'avérer délicate, d'autant que Samsung se dresse en travers de sa route. Google a de grandes ambitions en matière de réalité virtuelle, ce n'est pas un secret. Des ambitions qui dépassent les rudimentaires kits Cardboard que l'entreprise propose au public depuis 2014. Le géant de Mountain View a récemment créé une division dédiée à la réalité virtuelle, et des rumeurs sur un travail en profondeur pour optimiser son système d'exploitation Android à cet usage courent depuis des mois.
LE MARCHÉ MOBILE EN LIGNE DE MIRE Le casque en question serait en plastique et disposerait de meilleures lentilles et de plus de capteurs. Il serait, de plus, nativement compatible avec Android, sans avoir besoin de passer par une application dédiée. Il s'appuierait sur l'écosystème (applications, vidéos) déjà présent autour de Cardboard tout en permettant aux développeurs de créer de meilleures expériences pour le nouveau masque. On peut imaginer qu'il sera aussi vendu à prix coûtant, les revenus provenant exclusivement des ventes de contenus sur le Google Play Store. Google ne se présente donc pas comme un concurrent à Oculus (racheté par Facebook en 2014) ou au couple HTC / Valve sur le segment du haut de gamme nécessitant un ordinateur puissant. Il se concentre sur le marché mobile, aux usages plus limités mais dont le public potentiel est des dizaines, voire des centaines de fois plus nombreux. Il se vend en effet plus d'un milliard de smartphones chaque année, dont plus des trois quarts utilisent Android.
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